• Loup gris des Etats-Unis et dauphin aveugle du Pakistan

    Loup gris et dauphin aveugle : deux destins macabres

    Coup de projecteur sur deux espèces menacées : le dauphin aveugle du fleuve Indus au Pakistan et le loup gris des Etats-Unis. Le premier, dont la survie est mise à mal par la main de l’homme et le second, que les Etats-Unis viennent de retirer de la liste des espèces protégées, ne doivent pas tomber dans l’oubli. Le combat n’est pas vain, les associations et certains particuliers s’y emploient d’arrache-pied.Certaines situations sont tristes à pleurer. Celles du loup gris et du dauphin aveugle en font partie. Le dauphin aveugle du fleuve Indus, au Pakistan, pouvait, jadis, parcourir les 3 180 km du fleuve qui s’étire depuis le plateau tibétain jusqu’à la mer d’Oman. Mais, comme souvent, la main de l’homme a été ravageuse. Pour irriguer les cultures, il a créé moult barrages et écluses, transformant l’habitat naturel de ce dauphin d’eau douce en véritable labyrinthe funèbre. Nageant à loisir dans ce dédale de barrages, il se retrouve, l’été venu, pris au piège de la sécheresse. Le niveau des eaux baissant significativement, il ne peut plus se déplacer.

    Heureusement, les bonnes volontés, celles du service de la protection de la faune et de quelques particuliers sensibilisés, essaient, avec une seule baignoire et une camionnette de sauver quelques mammifères marins. « Nous avons sauvé 50 dauphins cette saison mais on pourrait faire beaucoup mieux si on avait un hélicoptère », témoigne M. Baghat, un responsable du service de protection de la faune. Aujourd’hui, il n’en subsiste plus qu’un millier.

    Pour ce cétacé aveugle, l’un des plus fragilisés de la planète, l’enfer ne s’arrête pas là. Les pollutions, pesticides et autres pêches intensives ont tarit ses réserves alimentaires, poissons chats et crevettes, amoindrissant ses forces. Figurant sur la liste des espèces menacées d’extinction de l’UICN, son salut ne tient désormais plus qu’aux bonnes volontés des habitants des alentours du fleuve.

    Le loup gris n’est plus protégé…mais chassé


    Source : developpementdurable.com


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  • Il en est des espèces comme des individus : elles naissent, se développent puis s'éteignent. Ce processus fait partie du fonctionnement normal de la vie. Néanmoins, tout semble montrer que le rythme des extinctions s'est brutalement acceléré depuis quelques siècles, voire quelques décennies.

    Notre planète est en train d'inaugurer une phase d'extinction de masse, souvent baptisée "sixième extinction", qui prend la forme à la fois d'un bouleversement et d'un appauvrissement du vivant. Les conséquences pour les générations futures, encore difficiles à évaluer pour l'instant, seront inévitablement très lourdes.

    La paléontologie et les techniques de datation révèlent que les extinctions ne sont absolument pas régulières et continues. Certes le phénomène ne s'arrête jamais, mais il est sujet à des emballements cycliques au cours desquels les espèces se mettent à disparaître en très grand nombre. L'histoire de la vie a ainsi été marquée par cinq grandes extinctions au cours desquelles plus de 60 % des espèces vivantes ont disparu en quelques millions d'années à peine.
    Si la plus connue de celles-i vit disparaitre les dinosaures à la fin du crétacé (-65 millions d'années), la plus impressionnante, à la fin du permien (- 245 millions d'années), s'est soldée par l'élimination de 90 % des espèces marines connues !

    Cependant, celle que nous  vivons actuellement se distingue de toutes les autres par le fait que c'est une seule espèce (la nôtre) qui en est responsable !


    Source : "espèces menacées" - Yves SCIAMA


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  • Si notre planète avait la taille d'une orange, l'épaisseur de l'atmosphère serait à peu près celle de son papier d'emballage. C'est dire l'extrême finesse de cette couche qui conditionne la vie sur Terre. Protection conre les météorites et filtre des rayons ultraviolets du Soleil, l'atmosphère absorbe la chaleur et stabilise la température. Son oxygène est vital pour la plupart des organismes terrestres.
    Les activités humaines rejettent des polluants gazeux toxiques, dont certains détruisent la couche d'ozone et augmentent l'effet de serre, provoquant un réchauffement planètaire global.

    Le réchauffement climatique se fait principalement sentir sur le cycle de l'eau. En 2050, les tempêtes tropicales seront plus nombreuses, les calottes glacières des pôles fondront. L'élévation du niveau des mers menacera les zones côtières les plus fragiles. Si certaines régions (Europe du Nord par ex.) connaitront plus de pluies, d'autres (Afrique) devraient davantage souffrir de la sécheresse.

    Pourtant, aujourd'hui, la communauté scientifique regroupée au sein du Groupement Intergouvernemental d'Etudes sur le changement climatique (GIEC) tente de formaliser les risques induits pour un réchauffement global de la température terrestre. L'air des villes est désormais mesuré en temps réel, et les pics de pollution peuvent ainsi être anticipés. Ces progrès scientifiques permettent de quantifier le risque auquel fait face l'humanité, mais ils n'offrent pas de solution miracle : en effet, le seul moyen de sauver l'atmosphère est de réduire les émissions dues aux activités humaines. L'homme doit donc inventer et utiliser de nouveaux procédés de fabrication, des matériaux plus performant, des moyens de transport innovants, qui concilient développement et environnement.

    source : "risques écologiques" Loïc Chauveau

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  • Parce qu’il est trop tard pour être pessimiste, il est grand temps de prendre soin de la planète. Tel est le message du documentaire « Home » de Yann Arthus-Bertrand.


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  • Red Cloud

    "Look at me ! I am poor and naked, but I am the chief of the nation. We do not want riches, but we want to train our children right. Riches will do us no good. We could not take them with us to the other world. We do not want riches. We want peace and love".

    Chief Red Cloud - Sioux


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